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L'évolution des supports de stockage - Playhooky

L’évolution des supports de stockage

À l’ère du “big data” et du “cloud”, nous avons tous accès à une immense quantité de données sur nos appareils. Comment les supports de stockage ont évolué ?

1ère génération – Les supports physiques

Les premiers supports de stockage ont émergés au cours du 18ème siècle sous la forme de cartes perforées ou de rubans perforés.

1725

La carte perforée

La carte perforée apparaît au 18ème siècle avec les métiers à tisser, les pianos et les orgues de Barbarie. En 1725 le français Basile Bouchon met au point un système de métier à tisser comme ceux de Jacquard avec en plus une carte perforée. Les motifs tissés sont “programmés” sous la forme de perforations sur la carte.

En 1887 Herman Hollerith développe la machine mécanographique pour le gouvernement américain afin de faciliter le recensement de la population. Cette machine emploie des cartes de 12 × 6 cm avec 210 cases pouvant être perforées pour recevoir toutes les informations sur une personne. Ainsi, en 1896 Herman Hollerith fonde sa société Tabulating Machine Co. qui deviendra en 1917 IBM (International Business Machines Corporation).

1887

Le ruban perforé

C’est l’ingénieur américain Tolbert Lanston qui invente en 1887 la machine de composition d’imprimerie Monotype munie d’un ruban perforé. Il permet de stocker le texte saisi par l’opérateur afin d’être transformé en fontes pour impression. Le ruban perforé a également été utilisé avec le Code Baudot. Il s’agit d’un codage de caractère binaire servant aux télécommunications sur longues distances utilisé à partir de 1874. Le Code Baudot est l’ancêtre du code ASCII qui permet le fonctionnement des claviers informatiques.

2ème génération – Les supports de stockage magnétique

1928

La bande magnétique

La bande magnétique est inventée par l’allemand Fritz Pfleumer en 1928. Ensuite, différentes évolutions de la bande magnétique au cours du 20ème siècle permettent trois utilisations : audio, vidéo et stockage informatique.

Vidéos magnétiques :

1969 : U-matic
1971 : VHS
1975 : Betamax
1979 : V2000
1982 : Betacam
1985 : Video-8
1989 : Hi-8
1996 : MiniDV

Audios magnétiques :

1959 : 8-track
1963 : K7 audio
1969 : Microcassette
1969 : Elcaset
1986 : DAT

Stockages informatiques magnétiques :

1984 : DLT
1989 : DDS
1995 : Travan
2000 : LTO

L’archivage informatique sur bande magnétique continue encore aujourd’hui pour : 

  • sa grande capacité de stockage (un million de pétaoctets sur une bande LTO)
  • son coût moins élevé
  • sa meilleure conservation des données.

1956

Le disque dur

Inventé par Reynold Johnson en 1956 chez IBM pour l’US Air Force. Il s’agit d’une machine équipée de plusieurs disques magnétiques rigides sur lesquels sont stockées des données binaires. Son nom de code est Ramac 305 (Random Access Method of Accounting and Control).

Voici les caractéristiques du premier disque dur de l’Histoire :
Vitesse de rotation : 3600 tours par minute (rpm)
Capacité de stockage : 5 mégaoctets (Mo)
Taux de transfert : 8,8 kilooctets par seconde (kBps)
Masse : 1 Tonne
Prix : 35 000 $ disponible en location

1967

La disquette

Également développée par la société IBM en 1967, la disquette est un disque magnétique souple protégé par un boitier en plastique. Elle équipe les ordinateurs IBM 370 et mesure 8 pouces pour une capacité de stockage de 80 Ko. Plus tard, apparaît la disquette 5,25” pouces (360 ko) en 1975 puis la disquette 3,5” pouces (1,44 Mo) en 1980.

3ème génération – Les supports de stockage optique

Ils marquent la fin du 20ème siècle et surtout la démocratisation des supports numériques. C’est la génération des disques lasers.

1972

Le Laserdisc

Le Laserdisc est le premier support de stockage optique développé par MCA au États-Unis. Il est présenté au public en 1972 et commercialisé à partir de 1978. Il s’agit d’un grand disque en plastique (PMMA – Plexiglas) d’un diamètre de 30 cm. Les signaux analogiques (audios et vidéos) sont enregistrés sur le disque sous la forme de creux et de bosses microscopiques. Un laser permet ensuite de lire les informations. Son principe de fonctionnement est donc analogique. Sans beaucoup de succès, il sert dans les années 1980 comme support de stockage vidéo et beaucoup le considère comme l’ancêtre du DVD.

1982

Le Compact Disc (CD)

Les entreprises Philips et Sony développent le Compact Disc à partir de 1979 et le commercialisent en 1982. Il s’agit d’un disque en plastique (polycarbonate) de 12 cm de diamètre. Principalement dédié à l’industrie musicale, il peut stocker 80 minutes de son soit 700 Mo. Le CD est innovant car il est le premier disque optique numérique. Avec la démocratisation de l’informatique dans les années 1990, le CD devient de plus en plus un support de stockage informatique (Logiciels, Jeux, Documents, Archivage de photos…).

1988

Le CD-R

Fort de son succès, le CD se décline en 1988 dans sa version enregistrable : le CD-R. Il est possible pour le grand public de graver à la maison ses propres disques (musiques, documents, photos…). C’est surtout au milieu des années 1990 que le CD-R se démocratise avec les ordinateurs munis de graveurs. Cependant, le CD-R (Compact Disc Recordable) n’est pas réinscriptible.

1995

Le DVD

Alors que les cassettes VHS sont encore très largement répandues, trois grandes entreprises japonaises, Sony, Panasonic, Toshiba et la société néerlandaise Philips développent le DVD (Digital Versatile Disc) dès 1995. De mêmes dimensions (12 cm) que le CD, il possède de plus grandes tailles de stockage.

Le DVD se décline avec le DVD-5 (4,7 Go), le DVD 9 (8,5 Go), le DVD 10 (9,4 Go), et le DVD-17 (17 Go). Il est principalement employé par l’industrie cinématographique mais sert également à la distribution de logiciels et de jeux vidéos.

1997

Le CD-RW

Avec le succès du CD-R, la version réinscriptible du CD se commercialise dès 1997. C’est le CD-RW (Compact Disc ReWritable). Il est désormais possible d’effacer ce disque pour y enregistrer de nouvelles informations. Peu à peu les graveurs de CD-R sont remplacés par des graveurs CD-RW.

1999

Le DVD-RW

De même, le DVD-RW est un disque optique réenregistrable avec la même capacité de stockage qu’un DVD (4,7 GB). Il a été créé par Pioneer en 1999. Le RW signifie “ReWritable”, les données peuvent être enregistrées et supprimées jusqu’à 1000 fois et la lecture est illimitée.

2006

Le Blu-ray

Le Blu-ray Disc a vu le jour de la collaboration de Sony et de Pioneer. Sa dénomination provient du type de rayon laser de couleur bleu-violet à la différence du DVD et du CD qui ont un laser rouge. Il existe plusieurs variantes du Blu-ray et sa capacité peut aller de 25 Go à 200 Go dans sa version double face XL.

4ème génération – Les supports de stockage flash

Issus des puces électroniques semiconductrices EPROM et EEPROM, les mémoires flash sont des supports statiques. Désormais, plus rien ne bouge, plus de rubans, de bandes ou de disques. Les supports flash sont entièrement numériques et augmentent la vitesse de lecture des informations.

2000

La clé USB

Développée et commercialisée en 2000 par M-Systems et IBM, il semblerait que son invention remonte à 1996 par un malaisien Pua Khein Seng. La clé USB est un support de stockage numérique amovible, pouvant se brancher sur le port USB d’un ordinateur et d’autres appareils (téléviseurs, enceinte MP3, autoradios…).

2000

La carte SD

Par ailleurs, SanDisk, Matsushita et Toshiba développent en 1999 la carte SD (Secure Digital) et la commercialise dès 2000. La carte SD équipe principalement les appareils photos numériques et les caméras. Plus petite, la version miniSD sort en 2003. Et enfin la version microSD sort en 2005 pour les baladeurs MP3, téléphones puis smartphones.

Années 2000

Le disque SSD

Bien qu’ils soient inventés en 1976 par DATARAM sous l’appellation Bulk Core, les premiers disques SSD n’ont pas de succès car ils occupent beaucoup d’espace. C’est au début des années 2000, lorsque la miniaturisation des composants flash le permet que le disque SSD se développe. Les ordinateurs portables et ultraportables démocratisent alors ce disque et les capacités augmentent progressivement allant jusqu’à plusieurs dizaines de Téraoctets (To) aujourd’hui.

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